Le stationnement en camping-car obéit aux règles générales de la circulation.
Il n’est pas permis de stationner en camping car sur la voie publique pendant plus de 7 jours consécutifs.
En dehors des agglomérations, l’arrêt ou le stationnement se font si c’est possible hors de la chaussée.
L’arrêt et le stationnement sont dangereux quand la visibilité est insuffisante (près des intersections ou encore des sommets de côtes).
Il est interdit de stationner sur les trottoirs, les endroits réservés à la circulation des piétons, les emplacements réservés aux bus, près des signaux lumineux de circulation ou des panneaux de signalisation, à des emplacements où le camping car peut masquer feux ou panneaux de signalisation.
Dans chaque ville ou commune, le maire (qui a pouvoir de police sur les routes nationales, les départementales et les différentes voies ) peut réglementer l’arrêt et le stationnement des véhicules ou de certaines catégories d’entre eux, comme les camping cars pour faciliter la circulation ou protéger l’environnement.
Cela ne permet quand même pas au maire de décider d’ arrêtés abusifs qui par exemple interdiraient le stationnement des camping-cars dans la commune ou la ville (mais seul le tribunal peut décider du caractère abusif d’un arrêté municipal).
En ce qui concerne les terrains privées, on peut stationner un camping-car autant que l’on veut sur le terrain où figure son habitation principale.
Si le propriétaire du terrain n’est pas le même que celui du camping-car, ce dernier peut stationner au maximum 3 mois consécutifs ou non par an, avec la permission du propriétaire.